Anaxis Mandre

C'est un endroit soyeux Plein de rêves d'enfant. Une mélodie triste, Belle comme le temps Qui passe et qui s'oublie Imperceptiblement. C'est être seuls à deux C'est le paradis blanc. #FranceGall #MichelBerger

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Chante, bouillonne, Vrombille et tournambule Danse, sillonne, Ritourne et papilule Et quand tu carillonnes, Recommencibule

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L'albâtre est à la mer Ce qu'au monde Tes yeux sont: Sa plus belle évidence

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La mer s'était hissée Jusqu'au ciel de minuit Pour y faire rouler Ses vagues infinies Tempête ! Ce fut un océan sonore de bruit Brut. Un long tremblement d'air Peuplé du vent des voix d'hiver, Ô forces graves de la nuit !

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Les trois voix du vent d'Ouest M'ont expliqué la nuit: La solitaire triste et ullulante - La force mate au souffle grave - Les nappes crissantes du bruit Des frondaisons. Polyphonie en noir majeur

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Quel hasard ou quel homme Bel Orme sans peur T'as planté sur ce sol Riche et noir de mémoire ? Tu étais le futur de l'espoir, Avançant dans le ciel Jour à jour Tes branches d'avenir. Et te voilà gisant, Les racines outrées Vaincu par le vent brut. Arrogant...

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Des houles fatiguées De fantômes bleu-gris Lévitent lentement Dessus les forêts noires. Vaporeuses mémoires Des lointains océans, Hier évaporés, Et demain reconduits.

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J'ai respiré ton corps Serré tout contre toi Il avait le parfum De ton cœur de lumière

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- Et il pense Ce tas de matière Aux composés divers Que dans notre ignorance On appelle sapiens sapiens ? - en tous les cas il danse

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Combien de temps après Ton départ - ô l'engendreur - T'ai-je retrouvé, L'air de rien Dans le parfum aimanté D'une mousse a raser ?

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Un récif fabuleux se dressait Dans le ciel Caché par les nuées Qui par moments laissaient Affleurer son front mat. Massive solitude.

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Ton visage s'est gravé Au coeur rouge sur ma main Et je l'ai apposé Partout Sur les nuages

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La tranche de réël Où tu vibres, mon Ëlle, Est un chant bleu d'instants. Une langue d'amour. De te voir - chance inouïe ! - Je veux faire un toujours. Alors, je m'ébahis De toi. Je t'éternelle

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Vois-tu ce galet gris Qui vire dans les étoiles Et ricoche sur l'infini ? Je l'ai lancé Il y a mille ans Pour attirer ton attention

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Tranché en larmes De miroir Sur le parvis d'après la pluie Ci-gît le ciel, Lavé d'ennuis.

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J'ai croisé sur la route Une terre pudique Qui pour fuir du soleil Le chaud regard lubrique S'était drapée de blanc, de doute Et de sommeil.

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Tartine Trempée Coquine Tartine ! Matine Enjouée Tartine Trempée (Exemple didactique et matinal de rondeau simple bisyllabique en rime hétérometrique faible. Merci à @mit577 (et à Charles d'Orléans))

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Sec et blanchâtre Le savon oublié Nous dit tout de l'absence

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Tu as laissé sur mon cou Sidérale déesse L'étoile filante d'un de tes cheveux

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A toute force il s'est lancé Dans la bataille du soleil Son coeur d'envol l'a emporté Dessus les lourds nuages gris En transperçant l'écume blanche Il se sentait déjà tomber Mais il a vu le soleil bleu ! Et c'est là qu'il s'est endormi

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Sur l'asphalte arrogant L'automne étale - obstinément - Les rustines jaunies De ses feuilles fannées

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L'envol du Loup Dans la nuit A dispersé La voie lactée

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Dis-moi, lent papillon Aux ailes immortelles Où nous emmènes-tu ? Toi qui porte sur ton dos Mille-et-un Univer s

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Monet avait prêté Sa palette au soleil Pour peindre les nuages : Cent variations de gris Et quelques touches claires.

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La fumée blanche et mate Monte d'entre les arbres, Si langoureusement. Présence des tribus ? Mystère ? Initiation ? Ô non, Fabrique d'ammoniaque Et de consommation.

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